Ce concert, placé sous la direction de Frank Beermann, réunit deux œuvres fortes et contrastées : le Concerto n°1 de Brahms, interprété par le pianiste Anton Mejias, et la Sinfonia Antartica de Ralph Vaughan Williams.
Les pièces choisies relatent à leur façon le passage de l’échec au mythe : d’abord très mal reçu, le Concerto n°1 de Brahms est aujourd’hui une œuvre incontournable du répertoire. Quant à la Sinfonia Antartica, prodigieuse représentation des paysages fascinants et hostiles du pôle Sud, elle s’inspire du pionnier Robert Falcon Scott. Ses compagnons et lui perdirent la vie lors de l’expédition Terra Nova, mais ils sont célébrés en héros du fait de leur bravoure.