Une pièce à l’image de son auteur : drôle, tragique, marginale et flamboyante.
Le SIDA emporte Copi en 1987 alors qu’il achevait Une Visite inopportune, son chef-d’œuvre. Il y fabule les (ses) derniers instants, ceux d’un acteur de théâtre dans sa chambre d’hôpital attendant la mort.
Mais ici le « terrible » est tourné en dérision et Copi détruit l’angoisse de la solitude par le rire, la joie et l’appel à la vie. C’est une pièce pleine de situations saugrenues, teintée de chutes absurdes et farfelues où Copi dépeint, à travers son rire poétique, les thèmes universels que sont l’amitié, l’amour, la relation filiale, les souvenirs… et la solitude face à l’inévitable. Bref, tout ce qui définit la vie.
Un drame qui va à toute allure, poussant au paroxysme les codes théâtraux et devenant ainsi un hymne à cet art vivant. Une Visite Inopportune nous exhorte à vivre avec ardeur, fantaisie, loufoquerie et surtout à l’abri de tout jugement.