Par amour pour un humain, une ondine renonce à son essence surnaturelle et à l’usage de la parole. Touché puis lassé par cette mystérieuse créature, le prince se laisse séduire par une princesse étrangère. Lorsqu’il comprend son erreur, il est trop tard : le sortilège exige leur réunion dans la mort.
Sommet de l’opéra tchèque et européen, nourri de littérature romantique et fantastique, de légendes populaires et des paysages de Bohême, Rusalka (1901) nous reconnecte aux puissances de la nature. Dvořák signe là un chef-d’œuvre de lyrisme aux mille couleurs.
La nouvelle production de Stefano Poda, génie enchanteur de l’image, réunit une distribution exceptionnelle autour de la première Rusalka de la grande soprano roumaine Anita Hartig. Sous la baguette magistrale du chef allemand Frank Beermann, l’opéra de Dvořák fait son entrée au répertoire de l’Opéra national du Capitole. Un événement à ne pas manquer.